Kodiac, notre cher compagnon…

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Ah qu’on les aime ces petites (ou grosses) boules de poils qui « squattent » nos sofas, et même notre lit. Qui n’a pu résister à leurs regards si attendrissants devant le pot… de biscuits. He oui, nos chiens, nos chats, nos animaux font partie intégrante de la famille. On les adopte parfois après mûre réflexion, parfois sur un coup de tête (et même un gros coup de tête), et parfois pour réaliser un rêve d’enfance qu’on n’a jamais oublié. Ma boule de poils s’appelle Kodiac. Il est entré dans ma vie il y a plus de 12 ans, lorsque nous avons acheté notre maison en 2005; plus précisément deux semaines après avoir emménagé dans notre cocon. Un petit bébé de deux mois (mélange de colley et berger allemand) qui a grandi avec nous. Comme je l’ai toujours dit, il fait partie des meubles! Mon conjoint et moi n’avions aucun enfant. C’était que nous et cette bibitte poilue. Il était donc notre bébé et il a été traité comme tel! Bref, gâté pourri! Les règles de conduite que nous avions instaurées ont bien vite pris le bord! « Pas dans le lit, pas sur le sofa… » Ouais, ouais! Mais moi j’étais seule la nuit, il faisait pitié, et j’ai flanché. Hop avec maman. Oui, oui, maman et papa, pas de demi-mesure avec notre pitou adoré. Trois années à vivre en parfaite harmonie à trois.

animaux
Crédit photo : Paule Delinelle

Et un beau jour, nous avons accueilli ma Juliette. C’était en 2008. Nous étions quatre maintenant. À l’arrivée à la maison, au jour 1 de la vraie vie de famille, Kodiac a immédiatement accepté Juliette, même si elle lui avait volé sa chambre, son espace et quelques bébelles. Juliette aussi avait accepté Kodiac. Elle connaissait déjà son chien et n’a jamais pleuré ni même ne s’est réveillée au son du jappement de Kodiac, et Kodiac, il jappe… Souvent… Très souvent! J’ai la preuve que le lien entre nos animaux et la grossesse existe réellement.

Presque deux ans après la naissance de notre première fille, nous avons accueilli Alice. Nous étions cinq maintenant. Sensiblement le même résultat : mon beau Kodiac a accepté Alice sans condition. On sait tous que quand on est maman, on aime se balader avec notre progéniture, donc ici, le chien suivait. J’avais une belle famille heureuse.

Kodiac est un beau toutou, et il a très bien vieilli. C’est un chien très attachant qui adore les câlins, se faire frotter la bedaine et se faire gratter les oreilles. Il n’a jamais été méchant et il a toujours été un fidèle compagnon.

Vers 10 ans, il a commencé à avoir quelques pépins de santé. Rien d’alarmant à première vue, mais quand même, nous nous inquiétions. Kodiac maigrissait comme je n’ai jamais espéré maigrir. Les tests effectués par le vétérinaire ne donnant que peu de résultats, nous avons simplement augmenté les vitamines et changé sa nourriture. Je n’avais pas 5000 $ à mettre sur des tests plus poussés.

Kodiac
Crédit photo : Paule Delinelle

Aujourd’hui, Kodiac a 12 ans bien comptés. Dans une vie d’humain, il a environ 88 ans… Et on sait qu’à cet âge, les problèmes commencent, voire s’aggravent. Kodiac a perdu plus de 20 livres. Pour un chien qui en pesait 85, c’est énorme. Il a des cataractes; il ne voit donc pas clair et parfois pas du tout. Kodiac n’entend pas toujours; il est probablement légèrement sourd. Il a les hanches qui flanchent; parfois, il est incapable de marcher. Et il continue de perdre du poids. Nous avons abandonné les sacs de moulée au prix exorbitant et nous avons opté pour les soins palliatifs maison. Kodiac est traité en roi. Il a droit à de la nourriture de table et les restants lui sont entièrement destinés. Nous lui donnons sa glucosamine dans une grosse tranche de fromage orange. J’ai même déniché une lumière avec détecteur de mouvement pour l’extérieur afin qu’il soit capable de sortir la nuit. Kodiac est en fin de vie.

Juliette et Alice sont au courant de la situation. Elles l’ont déjà vécue il y a cinq ans quand le chien de la garderie est parti dans les étoiles. Mes filles ont sept et bientôt neuf ans. Nous leur expliquons que Kodiac va mourir et que c’est normal qu’elles aient de la peine. Elles ne réalisent pas encore, mais nous les préparons à l’inévitable. Juliette a un lien très fort avec Kodiac. C’est SON chien et pour Kodiac c’est SA Juliette.

On dit souvent que le temps passe vite, très vite. Je réalise qu’avec nos animaux de compagnie, c’est encore plus vrai.

Pour en apprendre un peu plus sur moi, c’est par ici.
Révision: Stéphanie Poirier.

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