Après trois ans à se dire le contraire, à dire à tout le monde que notre famille était complète, nous avons décidé d’avoir un autre enfant. Comme quoi il y a juste les fous qui ne changent pas d’idée.
Deuxième grossesse plus ou moins planifiée
On a longtemps dit qu’on voulait un seul enfant. On n’aime pas trop la routine, on se promène pas mal et les parents de mon conjoint sont au Pérou. C’était juste plus facile comme ça. J’étais convaincue que c’était suffisant.
Par contre, lorsque notre première fille a eu 3 ans, on a commencé à se poser des questions. À se poser LA question: Est-ce que finalement on voulait un autre enfant? La réponse était évidente: oui.
Pas de pression, pas de stress, on « essaye » pendant six mois. Si ça fonctionne, c’est génial, sinon, on fera notre deuil pour de bon et on restera les parents d’une seule petite cocotte. C’est ce que l’on se disait.
Recommencer avec un autre enfant
Parfois la vie fait trop bien les choses. Ma première grossesse à mis du temps à se réaliser, presque un an. Mais la deuxième, trois mois seulement. Le 13 décembre 2016, j’ai fait pipi sur un bâton. Résultat positif: deux lignes! Honnêtement, on ne croyait pas que ça allait fonctionner aussi rapidement.
En fait, j’avais quitté mon travail de longue date, en octobre, à la suite de problèmes d’anxiété. Moins d’un mois plus tard, j’avais trouvé un autre emploi, mais à l’annonce de ma grossesse, j’ai été congédiée. Je me suis donc retrouvée sans emploi dès la septième semaine de grossesse.
De plus, comme nous avions toujours cru n’avoir qu’un seul enfant, nous n’avions rien conservé. Aucun jouet de bébé, aucun vêtement, pas de poussette, pas de coquille, pas de chaise haute, pas de parc ni de vêtements de maternité. Outre mon porte-bébé, la bassinette et la table à langer, qui servait d’étagère à outils, on devait repartir à zéro.
Finalement, grâce à mes amies qui nous ont prêté plusieurs articles ainsi qu’à une mamie qui nous a généreusement aidés, on a réussi à s’organiser.
Fini les bébés
Si j’avais su que c’était à refaire, j’aurais évidemment tout gardé, TOUT! Nous sommes tombés en amour avec la parentalité, avec notre petite vie de famille et avec notre première fille. Nous avons réalisé sur le tard que notre famille n’était peut-être pas complète et qu’il restait un petit coin à combler dans nos cœurs. En plus, notre grande ne serait plus jamais enfant unique, et ça nous plaisait.
Par contre, maintenant que nous avons nos deux filles et que nous sommes tous les deux dans la mi-trentaine, on est certain de notre coup, c’est fini les bébés pour nous.
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Révision: Amélie Fasulo
Merci beaucoup chère Claire !