Noël, y pensez-vous déjà vous aussi?

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Bon, d’entrée de jeu, il y a deux types de personnes. Celles qui juste à lire le titre me détestent et les nostalgiques (comme moi) qui voient déjà du doré, du sucre glace, des paillettes et des jeux de lumière dans le décor chaleureux et convivial de leur maison. Je suis chanceuse, j’ai toujours vécu de beaux moments à Noël. Toute petite, je me rappelle que la maison était tellement décorée que je me demande encore comment il était possible d’entreposer autant d’articles dans une petite maison.

Noël
Crédit photo: Pixabay

Oui, j’adore Noel. Oui, je suis le genre à avoir envie, dès le début du mois d’octobre, que la fête de l’Halloween se termine afin de sortir les « bouboules » de plastique puis le gros sapin dans sa boite brisée qui sent le fond de garage. J’ai hâte d’entendre les « tounes quétaines » un peu partout, de m’imaginer faire plein de recettes de biscuits, de drinks sensationnels et de truffes haut de gamme que je n’aurai finalement pas le temps de faire, car Noël, il faut se le dire, c’est aussi la course folle.

Et cette course, au-delà de nos moments à rêver Noël, a un fort prix. Ce sont les femmes, particulièrement les jeunes mères qui travaillent, qui sont les plus sensibles à la pression et au stress de cette période de l’année. Puisqu’elles effectuent majoritairement les corvées liées au ménage et aux soins donnés aux enfants, elles « écopent » beaucoup en ce moment de l’année où la course aux cadeaux, à la préparation de repas festifs et à l’entretien de la maison devient importante. Sans compter le stress financier qui touche tant de ménages.

Noël
Crédit photo: Pixabay

Noël et la pression

Mais les médias, les publicités, les magazines, les commerces, etc. nous vendent un Noël magique facilement accessible à tous et du bonheur bien rose à la saveur de menthe. La liste de « choses à faire » s’allonge alors rapidement et la zénitude disparaît!

Cette année, je nous souhaite donc de « nous relaxer le pompon », de nous écouter (car c’est si facile de s’oublier) et de vivre pleinement nos petits moments de bonheur. J’aimerais que nous puissions nous enlever de la pression en admettant que le désordre fasse normalement un peu partie de nos vies (avoir des enfants, c’est un peu signer un contrat avec la désorganisation). Je souhaite que nous puissions nous affirmer afin de refuser les événements qui nous causent du stress et que nous cédions notre place à notre moitié pour une meilleure répartition des tâches. Un peu de lenteur, des attentes plus réalistes et de l’écoute à nos vrais besoins de famille (genre : « ne rien faire de temps en temps ») nous permettront peut-être de nous rendre au 25 décembre sans trop de séquelles (enfin, je l’espère). Bon… me voilà à vous faire une liste (on ne s’en sort pas…)

Rendez-vous en janvier! À votre santé!

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Révision: Anik Pauzé

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