Mon fils est né à 32 semaines de gestation. La prématurité, ça frappe fort et sans s’annoncer, généralement. Ça fait mal sur le coup, et même longtemps par la suite, la cicatrice au cœur reste pendant toute une vie. On avance, on recule. On ressent un énorme sentiment de culpabilité en tant que maman (possiblement la même chose du côté de papa, mais nous ne ressassons jamais ce mauvais épisode de notre vie), beaucoup de tristesse, d’incompréhension, mais quand on en ressort gagnant, on est fier de notre petit combattant et on tente d’aller de l’avant sans trop penser au passé. La prématurité nous amène parfois tout un lot de problèmes, de montagnes à gravir et d’obstacles à surmonter. Des petits pour certains, des plus gros pour d’autres.
Trop souvent, des complications associées aux naissances prématurées ont des conséquences sur les aptitudes mentales et intellectuelles d’un enfant, que ce soit la pensée, la mémoire ou encore l’apprentissage. Ce sont des conséquences qui sont invisibles à l’œil nu, mais bien connues dans le domaine médical et, rapidement, les parents sont mis au courant des situations à prévoir chez leur progéniture.
Dans le cas de notre fils, c’est l’aptitude verbale qui est touchée, pour le moment. Nous l’avons remarqué rapidement, du haut de ses 2 ans tout ronds. Comme tous parents imparfaits, nous l’avons (assurément) comparé à ce que nous connaissons, nos filles, et au même âge, nous pouvions presque tenir une conversation avec elles tandis qu’avec lui, niet, nada, rien, ou presque. Les pédiatres étaient aussi de notre avis et nous ont rapidement dirigés vers des spécialistes qui pourraient nous aider, nous encadrer, nous donner des outils pour y voir plus clair, pour l’aider à développer cette lacune. Malheureusement, plusieurs portes étaient fermées: ” Il est encore trop jeune, nous ne faisons rien avant l’âge de 3 ans.” Aucun suivi. Et cela même si nous avions des références de pédiatres et des antécédents assez importants qui expliquaient bien d’où venait son problème. Nous avons donc pris les choses en mains en attendant d’être rappelés d’une liste d’attente interminable chez l’orthophoniste.
Nous comprenons que les journées au CPE ne sont pas des plus productives côté communication et apprentissage du langage. Avec un ratio de six enfants par éducatrice, il faut être réaliste, il n’apprendra pas à parler là-bas et on le sait. Mis à part les traditionnels “pipi, caca, gaga, gougou”. La balle était donc dans notre camp. Comme la lecture fait partie intégrante de notre routine quotidienne, nous avons misé sur les livres pour nous donner un coup de main au début. Après quelque temps, on remarquait que la quantité de mots qui sortaient de sa bouche augmentait. Un morceau de robot pour nous! Ensuite nous nous sommes concentrés sur les parties du corps. Demandez-lui où sont ses sourcils, il vous répondra presque les deux doigts dans le nez! Nommer les animaux, les objets de la maison, des trucs faciles, de base, quoi, c’était la suite logique des choses. Suite à cela, il y a eu la relâche, une semaine entière avec papa, maman et les filles, ces dernières étant très bien articulées à en croire les dire de tous. Une progression phénoménale en un court laps de temps. Jour après jour, nous cherchons des méthodes, des outils pour nous aider dans notre processus de stimulation du langage. C’est alors que l’offre des jeux Placote est arrivée sur la table, juste à point, dans notre cas. Nous étions quelque peu dépourvus d’idées à ce stade…
Des Éditions Passe-Temps, j’ai été choyée de recevoir non pas un, mais plutôt deux jeux extraordinaires, ou plutôt des outils pour nous soutenir quant au développement langagier de notre petit dernier. À l’envoi, on incluait même des articles de presse très intéressants qui bonifiaient la méthode d’apprentissage par le jeu et promouvaient la collection Placote. Je tiens, par le fait même, à vous en partager les liens:
Précurseurs, depuis deux décennies déjà, dans l’édition de matériel pédagogique, les Éditions Passe-Temps ont frappé dans le mile en lançant une série de quinze nouveaux jeux de langage pour la maison. Résultat d’une collaboration de spécialistes tels que des enseignants, des orthophonistes et des orthopédagogues, ce sont des outils précieux pour les familles, et ce même si aucun retard de langage n’est présent. Ces jeux permettent de stimuler le langage de façon ludique sans se limiter à enseigner uniquement les lettres, les chiffres, les formes et les couleurs. Les jeux Placote visent non seulement le développement du parler chez l’enfant, mais aussi la faculté de comprendre et le développement de la conscience phonologique.
Après tous ces bons commentaires, j’étais très emballée de commencer l’expérience Placote avec mes enfants. Ces jeux étant conçus pour des enfants de 6 ans et moins, nous appartenons sans aucun doute à la clientèle cible avec mes minis de 5 (bientôt 6) ans, 4 (bientôt 5) ans et 2 ans et des poussières. La gradation des différents jeux en fonction de l’âge est très utile et extrêmement bien faite dans ce cas-ci. Chaque jeu est associé à une période de l’enfance avec un âge ciblé et un âge optimal qui peut varier selon les capacités de l’enfant. À vous de juger! Ici, nous avons testé Le casse-phrase et Le train des phrases qui s’adressaient particulièrement aux enfants âgés de 2 ans et demi et plus dans le premier cas et entre 3 et 5 ans pour le suivant.
Chaque jeu contient un feuillet explicatif rempli de renseignements enrichissants sur l’évolution du langage chez nos enfants, des trucs et conseils concernant l’apprentissage du parler, de précisions sur le jeu en question et des possibilités qui s’offrent à nous durant ce moment de plaisir familial, le tout, agrémenté d’images colorées et enfantines qui plaisent aux tout-petits comme aux parents. Indépendamment de ce feuillet, on retrouve aussi les règles du jeu où des pictogrammes indiquent l’âge, le nombre de joueurs ainsi que la durée du jeu. Une description de la préparation et du déroulement du jeu est omniprésente.
Le casse-phrase est constitué de quatre planches de jeu et de plusieurs morceaux de casse-tête, tous associés à l’une ou l’autre des planches. C’est avec ces pièces qu’il faut former une phrase, composée d’un sujet, d’un verbe et d’un complément. Sur la planche chaque phrase possible est représentée simplement dans un visuel amusant et dynamique. Différentes options s’offrent à vous quant à la difficulté du jeu, à vous de déterminer ce qui vous convient. En portant une attention particulière aux instructions, je suis tombée amoureuse de la dernière étape du casse-phrase, je vous la transcris donc textuellement : Le jeu se termine quand l’enfant le décide ou lorsqu’il semble perdre de l’intérêt pour l’activité, peu importe le nombre de phrases construites. Loin de moi l’idée d’avoir hâte que le tout se termine, mais plutôt, gloire à celui ou celle qui a pensé à cette étape plus qu’importante selon moi. C’est un très bon pensez-y-bien. On ne vise pas la performance, mais plutôt le plaisir de jouer et d’apprendre par la bande.
Pour le moment, je laisse fiston faire les puzzles à sa guise, mais lorsqu’il en fini un, je lui pointe les images une à une, dans l’ordre, pour qu’il me nomme ce qu’il y voit. De ces mots, nous tentons de lui faire dire une phrase complète, avec de l’aide ou pas, selon ces capacités, et ensuite nous recherchons la phrase créée en image. Et on recommence jusqu’à ce qu’il mette ce jeu de côté pour un autre. La durée du jeu varie donc d’une fois à l’autre. Parfois, il en profite même pour jouer avec sa grande sœur de 4 ans et ensemble, ils ont bien du plaisir à choisir le personnage principal et l’action que celui-ci accomplira. Lorsque ma grande lui dit la phrase, il tente de la répéter. Une belle complicité s’installe où le rire est au rendez-vous. Je vous joins une petite vidéo amusante que nous avons faite un soir avant le dodo. Comme c’est un jeu tranquille, même si on rigole quand même, nous l’avons inclus à notre préroutine du dodo pour un retour au calme après le bain. Désolée pour le petit nez morveux, c’est aussi ça avoir un ancien préma…
Je n’ai que des bons mots pour cette nouvelle série de jeux, du moins pour les deux jeux que j’ai essayés jusqu’à présent. Je tiens à mentionner un autre bon point de la collection de Placote. Je ne sais pas si cela se passe comme ça chez vous, mais à la maison, mon fils est attiré par les boîtes de jeu. Il adore marcher sur les boîtes, surtout les coins là, qui se retrouvent au sol et les démolir sans pitié avec ses 30 et quelques livres. Et bien il a trouvé un adversaire à sa taille. Les boîtes de jeu ont du corps et sont très solides. Le carton est épais et jusqu’à ce jour, il n’a toujours pas réussi à leur infliger le supplice qu’il fait vivre aux contenants de puzzles réguliers. Je vous parle des boîtes, mais en fait je devrais plutôt dire que l’ensemble des pièces est doté d’une rigidité qui perdura longtemps chez moi. Impossible pour les petites mains de plier les morceaux de casse-tête ou les planches de jeu, alléluia! Ils ont pensé à tout.
Encore et encore des avantages. La collection Placote est la seule collection francophone du genre et en plus, les jeux sont conçus au Québec, on a de quoi être fier de notre patrie. Les prix sont relativement abordables, ils varient de 24.99$ à 49.99$. Un investissement qui vaut son pesant d’or. Si votre budget ne vous permet pas d’investir, demandez-les en cadeaux pour la fête de vos enfants, ou pour Noël qui arrivera bien vite (malheureusement…). C’est une idée géniale et un outil précieux pour vous. Comment joindre l’utile à l’agréable et passer un merveilleux moment en famille autour du feu! C’est une série avec différents jeux qui permettent à vos enfants d’évoluer graduellement, il faut l’essayer. C’est prouvé, jouer est la meilleure méthode pour l’apprentissage chez les enfants, alors pourquoi s’en priver!
La bonne nouvelle : aujourd’hui mon fils est âgé de presque 30 mois (2 ans et 7 mois et demi) et il est devenu une vraie petite pie, un moulin à parole, il ne s’arrête plus! Tout le monde au CPE, dans la famille, chez nos amis me parle de son évolution rapide. Il y a quelque temps il disait à peine un mot ou deux et on avait peine à le comprendre. La lumière au bout du tunnel, aujourd’hui, nous la voyons. Nous sommes fiers du travail accompli, mais nous savons aussi que nous avons encore du pain sur la planche avant d’avoir complètement réglé ce problème. Il est maintenant difficile de lui faire la lecture le soir ou encore d’écouter un film à la maison, car il répète les mots, les phrases, nomme les images, etc. Nous savions que cette déficience intellectuelle qui l’affligeait n’était pas profonde et qu’avec de l’aide, des interventions diverses et de l’attention, cette conséquence de la prématurité ne deviendrait jamais un obstacle à sa vie normale. Nous savons désormais que ce sont nous, les parents, qui sommes les mieux placés pour stimuler le développement du langage de nos enfants. Cet enfant est un rayon de soleil et il ne cesse de nous épater jour après jour. Comme quoi, après la pluie vient toujours le beau temps!
BON À SAVOIR: J’ai reçu, et ce, tout à fait gratuitement quelques produits offerts par Les Éditions Passe-Temps, mais mes articles ne sont pas commandités par cette entreprise. Mon opinion est donc sincère et vraie.
Crédit photo: photo 1 à 4 Placote et photo 5 et vidéo Marie-Christine pour mamans avec opinions
Tellement Le fun des jeux amusante et en même temps ils apprennent . J’ai une cocotte de 3 ans 1\2 et Elle eat en pleine découverte ,❤️ Merci de nous faire découvrir les magnifiques et nouvelles page ❤️❤️❤️
Fait!
Fait
Quelle beaux jeux
J adore jouer à des jeux
Stimuler le langage de notre enfant, tout en s’amusant!
Fait ! Ce sont tellement de bons jeux pour nos petits-enfants !
Un grand bravo pour la conception de votre blog. Je dois dire que je ne regrette en rien de m’être abonné à votre weblog. Bonne journée
J ai tellement hate de découvrir ses jeux avec mes deux garçons un de 5 1/2 et l autre de 4 ans les deux sont atteint de dysphasie le matérielle fourni par les ortophoniste sont en papier noir et blanc mes enfant perde donc rapidement l interet et quand on doit travailler tout les soir les sons les phrases et les mot on doit se reinventer pour garder le gout d apprendre et de travailler car c est tellement difficile pour eux que si ce n est pas stimulent on perd vite l atention jai donc tres hate de m en procurer un et de pouvoir les tester