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Vélo-neige

Le vélo-neige : un sport intrigant et plus facile que le ski ou la planche
Par Pascale (avec la collaboration spéciale de Bernard Baribeau, Papa avec opinions pour l’occasion)

Je ne suis pas très sportive. Non. Honnêtement, je ne suis pas sportive, point. Plus jeune, je préférais de loin m’asseoir dans le remonte-pente pour papoter avec les copines que de dévaler les pentes en criant, approximativement en équilibre et totalement sans contrôle sur mes skis.

« Il parait que le vélo-neige est plus facile… » Ça a été mon argument pour convaincre mon chum (qui n’a pas de meilleurs souvenirs que les miens de ses descentes à ski) d’y aller avec les enfants, pendant que j’immortalisais le tout en images!

Et voici ce qu’il en a pensé : (pour les besoin de la cause, aujourd’hui, ce sera un Papa avec opinions)

Ma première expérience de vélo-neige (communément appelé Snow-Scoot par les adeptes) fut des plus agréables. En plus de profiter d’une radieuse journée de printemps sur les pentes du Mont St-Bruno, mes deux enfants et moi avons eu la chance d’être initiés à ce sport par le jeune Kelly, un assistant-instructeur de 15 ans qui pratique le vélo-neige depuis plusieurs années avec sa famille. C’est d’ailleurs son propre père qui a élaboré la méthode d’enseignement de cette discipline au Québec. Nul besoin de vous dire que nous étions entre bonnes mains.

L’appareil en soi est à première vue assez intrigant. Sa structure est l’assemblage ingénieux d’une planche à neige principale sur laquelle on retrouve deux harnais pour les pieds et d’une plus petite planche à l’avant qui dispose d’un guidon. Le tout s’apparente finalement à une grosse trottinette à neige. La valeur de cet engin original est d’environ 1000$. Selon Kelly, notre instructeur, il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience en ski ou en planche à neige pour être habile sur un vélo-neige. Celui-ci requiert une technique qui lui est propre et croyez-moi, ce ne fut ni pour moi, ni pour ma fille de 12 ans, des mouvements du corps très naturels lors des premiers essais. Mon fils de 5 ans, quant à lui, se contentait de descendre en ligne droite sans trop sa casser la tête.

On a évidemment commencé dans la pente école afin d’intégrer les mouvements de base pour manœuvrer l’appareil. Tout se passe généralement dans la flexion et l’extension des jambes lors des virages et des arrêts. C’est cet aspect qui n’est pas nécessairement facile à assimiler. C’est après une dizaine d’essais que Kelly a fini par me dire que je réfléchissais trop et que je devais me fier un peu plus à mon instinct. Quel excellent conseil car ce fut en effet beaucoup plus facile et agréable à partir du moment où je me suis détendu un peu.

Étape finale, les pentes intermédiaires.  Pour cette étape, mon petit homme de cinq ans est resté en compagnie de Samuel, un autre très sympathique membre de l’équipe de l’école de vélo-neige. Et une chance qu’il ne s’est pas joint à nous. Des skieurs de tous âges et de tous niveaux fusaient de partout. Un de ceux-ci est même entré en collision avec notre jeune instructeur. Vous pouvez donc imaginer qu’avec notre expérience limitée de l’appareil, on a paniqué un peu lors de la descente. On a malgré tout, ma fille et moi, bravé les pentes et complété avec fierté notre cours d’initiation au vélo-neige. Nous avons ainsi obtenu notre certification nous permettant de pouvoir louer en tout temps un vélo-neige, ce que nous ferons très certainement.

Merci à Kelly et toute l’équipe de l’école de vélo-neige!

Bernard Baribeau, Papa avec opinions pour l’occasion

Pour de plus amples informations sur les tarifs pour les cours privés ou de groupe ainsi que la location du vélo-neige, n’hésitez pas à consulter le site Internet.

BON À SAVOIR: J’ai reçu, et ce, tout à fait gratuitement un cours de deux heures pour un groupe de trois personnes de Dcade, mais mon article n’est pas commandité par cette entreprise. Mon opinion est donc sincère et vraie.

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