par Pascale
Depuis qu’il a vu la publicité à la télévision, Garçonnet rêve, selon ses propres dires, d’être un adulte pour pouvoir voler. Chaque fois que la petite ritournelle se fait entendre dans la maison, il arrête toute activité et vient voir l’écran. N’écoutant que mon désir de faire plaisir à mon fils, j’ai téléphoné pour m’informer et, à ma grande surprise et pour le plus grand bonheur de l’enfant, l’expérience est possible dès l’âge de 4 ans!
Au comble de l’excitation, nous nous sommes rendus à Laval, au Skyventure, Maman, Papa, Grande Belle-Fille (12 ans) et Garçonnet (5 ans). Pour ma part, je dois l’avouer, j’avais aussi l’estomac noué, ce qui m’arrive très rarement. Dès le départ, on nous fait signer des papiers dans lesquels on nous avertit des risques encourus, pouvant aller des blessures mineures à la mort. Quelle mère écervelée!
Après une très courte formation théorique, on nous donne une combinaison, des bouchons, des lunettes et un casque et on pénètre dans l’antichambre avec notre groupe.
C’est là que j’ai constaté que de la formation, je n’avais retenu que la signification des gestes pour communiquer. À l’extérieur, des gens peuvent assister à vos envolées et nous photographier. À tour de rôle, nous entrons dans la chambre d’envol avec l’entraineur et on réalise immédiatement que voler est un art et que c’est loin d’être aussi facile qu’il y paraît.
Nous avions choisi un forfait de 4 envolées, soit 4 minutes de vol (divisées en 3, soit 2 X 1 minute et 1 X 2 minutes, comme nous l’a proposé notre entraineur), ou pour ma part, de tentative de vol. En aucun temps, je n’ai eu l’impression de contrôler quoi que ce soit; je luttais contre le vent, tentais en vain de répondre correctement aux consignes que l’entraineur me communiquait, sans grand succès. Mon conjoint et ma belle-fille semblaient plus en contrôle et mon fils, peut-être trop jeune pour comprendre ce qu’on attendait vraiment de lui, semblait aux anges, sous l’aile (c’est le cas de le dire!) protectrice de notre entraineur.
Pour un supplément de 10$, on nous prévient dès le départ qu’on nous proposera de nous élever en tandem avec l’entraineur durant les dernières secondes de vol. Un simple signe de la tête suffit pour que le vent redouble de force, qu’on nous empoigne et qu’on soit soudainement soulevé à plus de 45 pieds. Les membres de ma famille ont adoré l’expérience. Détail important, on peut « donner nos envolées », ce que j’ai fait, vous l’aurez peut-être deviné, en cédant mes deux dernières minutes à Fiston!
Durant les envolées, on nous photographie, on nous filme. Il est possible de se procurer ces souvenirs pour quelques dollars supplémentaires, 25$ pour le film sur clé USB, 15$ pour les photos. Sachez, si vous prenez le film, qu’il n’y a aucun effet ajouté, que la caméra est fixe et qu’elle ne capte que ce qui se déroule au bas de la chambre de vol. Lors des envolées en tandem, on disparaît tout simplement de l’image.
En sortant, on nous offre aussi la possibilité d’acheter un autre forfait à tarif réduit, une économie de 40%, valide pour les 4 prochains mois. Considérant que nous avons déboursé 99$ par personne au départ, plus 10$ par personne pour l’envolée en tandem, si vous avez vraiment apprécié l’expérience et que vous comptez réitérer, c’est le temps d’acheter! Pour notre part, nous avons passé notre tour. Peut-être dans quelques années, mais assurément pas dans quelques mois!
Nous sommes ressortis du Skyventure un peu chancelants, très déshydratés, courbaturés, mais surtout plus riches de ce sentiment d’avoir vécu quelques minutes exceptionnelles.
Pour en savoir plus sur cette expérience, visite le site Internet de Skyventure.