Lundi le 21 janvier 2020 était qualifié de «Blue Monday», soit le jour le plus déprimant de l’année. En cherchant sur internet pour mieux comprendre le phénomène, j’ai trouvé qu’il existe une équation mathématique. Cette journée tombe le troisième lundi du mois de janvier, à chaque année. Cela m’a amené à faire une petite introspection sur l’impact des facteurs tels que la faible luminosité du jour, les conditions météorologiques difficiles, le retour de la période des fêtes, etc. Pour ma part, j’avoue ressentir un retour des fêtes pas évident, un de ces moments difficiles qui arrivent parfois. Il faut dire que c’est surtout expliqué par la surcharge de travail et l’infection à streptocoque accompagnée de la scarlatine qui ont fait leur entrée chez moi.
Personnellement, j’ai toujours trouvé que le mois de novembre était une période plutôt terne et grise. J’ai souvent une baisse d’énergie qui accompagne le manque de soleil et la pluie. Lorsque la fin de l’année approche, j’ai l’impression de tomber plus souvent malade. Novembre dernier ne fit pas exception avec l’infection à streptocoque qui a frappé la famille. La venue du temps des fêtes m’amène aussi à ressentir de la nostalgie. Plus spécialement cette année, c’était mon premier temps des fêtes en garde partagée, même si au final, tout s’est bien passé. Je suis entourée de belles personnes qui me soutiennent dans ces épreuves ou petits moments plus maussades. Je me considère très chanceuse.
Sensible à l’environnement
Avec les années, je constate que je suis sensible à l’environnement dans lequel je vis. La lumière du jour, les journées grises et l’accumulation de neige entre autres ont un impact sur mon humeur. Dans ces moments-là, je me permets de les vivre, tout simplement. Je me permets de reconnaître ce manque d’énergie et de l’accueillir.
À 16 ans, j’ai eu une longue discussion philosophique avec mon grand ami au sujet de la lumière au bout du tunnel. Nous avions de l’espoir dans le futur. Cette image était très claire pour moi à l’époque. Toutefois, en vieillissant, j’ai pris conscience qu’en fait, la lumière était toute autour de moi, dans les petites choses positives du quotidien. Le bonheur ne m’attendait pas au bout d’un long chemin sombre, malgré les moments difficiles dans ma vie. J’ai compris que le bonheur se construit et se vit un jour à la fois. Au travers les épreuves, j’ai grandi.
Lorsque je fait la rétrospective de ma dernière année, je suis fière du chemin parcouru. Même si chaque jour comporte son lot de défis et que je me sens parfois terriblement fatiguée, je mets l’emphase sur les petits moments. Par exemple, le sourire de mes enfants et leurs câlins lorsqu’on se retrouve après quelques jours passés chez leur papa. Je recharge mes batteries en prenant soin de moi. Si vous vous sentez dans une période creuse ou difficile, n’hésitez pas à faire appel aux nombreuses ressources qui existent.
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Révision par: Caroline Robert