Je l’avoue, je plaide coupable. Coupable de faire du cododo avec mon bébé même si je reprochais à mon chum de le faire avec son fils (alors âgé de deux ans) lorsqu’on s’est rencontrés. Il y a juste les fous qui ne changent pas d’idée… Je suis coupable aussi de tourner les coins ronds sur le ménage. Mais non, je ne déplace pas les meubles quand je passe la balayeuse, J’AI UN BÉBÉ DANS LES BRAS. Pire que ça, je suis coupable de passer la petite balayeuse à main aux endroits clés et/ou visiblement trop sales et de remettre la grosse job à plus tard. L’important, c’est qu’il y a un endroit stratégique de deux mètres carrés que mon bébé peut lécher. Le reste, c’est du superflu. On survit.
La parentalité vient avec une restructuration des valeurs familiales. On focalise sur ce qui est important pour nous et tout se met en place selon une certaine hiérarchie. On définit de nouvelles valeurs selon des principes utilitaires. Est-ce que ça urge? En ai-je vraiment besoin? Est-ce que ça va faire de la chicane? Il faut peser le pour et le contre, en incluant souvent dans l’équation des enfants, petits ou grands, qui n’ont pas le même sens des priorités ni les mêmes objectifs, on va se le dire. C’est à partir de cette constatation que j’ai commencé à PLAIDER coupable et non à me SENTIR coupable. Un dimanche de congé? Pourquoi pas! Coupable d’avoir passé la journée en pyjamas avec mes gars à regarder des films. Oui oui, sûrement six heures de plus que les recommandations canadiennes. En mangeant des céréales sucrées, oui oui celles qui ne sont pas recommandées par les dentistes. J’ai aussi fait manger des céréales d’avoine à mon bébé de cinq mois. Ah bon, c’est celles de riz que je devrais donner? Eh bien…
Je plaide coupable de m’écouter, de choisir mes combats, de passer du temps en pyjama collée au lieu de faire le ménage et de crier à tout le monde de m’aider. De toute façon, c’est telllllllement dans les priorités de mon beau-fils d’avoir une chambre rangée au lieu de faire le plein de câlins le dimanche (à lire avec sarcasme). Bon, j’avoue avoir couru un peu plus le lundi, mais avec le cœur plein d’amour. Nous avons une certaine routine à la maison, mais il ne faut pas avoir peur d’y déroger quelques fois, au rythme des enfants surtout. Dans leur monde idéal, il n’y a pas de devoirs ni de leçons, pas de ménage ni de brocolis. Alors, arrêtons de se sentir coupable et sortons de notre routine d’adulte ! Faites un piquenique dans le salon, portez des costumes d’Halloween en janvier (à la maison…), organisez une journée pyjama, et plaidez coupable !
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Révision : Karine Perreault