Récemment, une amie m’a recommandé un endroit génial et je me devais de vous partager la bonne nouvelle! Ici, on ne parle pas simplement d’un commerce offrant de bons produits ou autres. Oh que non! On parle de beaucoup plus que ça, plus spécifiquement d’un kiosque libre-service.
Je suis, comment dirait-on, ah oui, une grano! Et possiblement une idéaliste. Et la référence de ma gentille amie me rejoint totalement. Mais elle ne rejoint pas que moi : je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à adhérer à ces idées. Ah oui, vous vous demandez bien sûr de quoi je parle. Eh bien, pour être plus précise, je parle de la Coop de solidarité Les Jardins du pied de céleri, à Dunham.
Achat local
Retour en arrière. Une autre de mes amies, Stéphanie Dufresne, s’est lancée en politique cette année, en se présentant comme candidate au Parti vert. (Non, ce ne sera pas un article sur la politique, la thématique de l’environnement brillant de toute façon par son absence lors des débats!) Bref, Stéphanie s’est mise au défi de consommer local durant 100 jours. Elle a fait le pari de s’approvisionner de produits de la Mauricie exclusivement. Bien que j’aie toujours été sensible à l’achat local, disons qu’il m’arrive parfois de faire place à la paresse et d’être moins vigilante dans mes achats. Cet été par contre, inspirée par Stéphanie, j’ai décidé de prêter davantage attention à ce que je plaçais dans mon panier à l’épicerie. J’ai été outrée de constater la rareté des produits d’ici à mon épicerie. Quoi de plus aberrant que d’avoir des petits fruits provenant plus souvent qu’autrement de l’extérieur alors que la saison bat son plein et que la région regorge de producteurs! J’ai bien un magnifique marché public dans ma municipalité et j’adore le principe, mais comme il n’est ouvert que 5 heures par semaine, ce n’est pas toujours évident d’aller s’y approvisionner.
Kiosque libre-service
De retour à nos moutons, ou plutôt à nos oignons: la référence de mon amie. Un jour que je lui mentionnais que je devais aller chercher des légumes, elle m’a suggéré de passer à la Coop de solidarité Les jardins du pied de céleri. J’y suis allée en ayant plus ou moins d’attente. J’avais déjà vu des légumes en libre-service chez mon fermier de famille et à Cowansville Au champ de la voisine. Déjà, j’étais séduite par l’idée. À la Coop de solidarité, on retrouve un frigo, des produits, une liste de prix et une petite boîte faisant office de caisse. Il s’agit d’un service qui sert autant aux consommateurs qu’aux producteurs. Il serait impossible souvent pour ces derniers d’avoir un employé qui resterait au kiosque. Alors, comme ils ont des produits à offrir et que nous devons bien acheter quelque part, eh bien, ils osent faire confiance et croire que nous honorerons nos paiements, même sans personne pour nous surveiller! Alors, c’est gagnant-gagnant. Les producteurs peuvent écouler leur surplus et nous pouvons acheter frais, local, souvent bio et zéro déchet. Non mais, que demander de mieux! Ce qui m’a épatée du kiosque de libre-service à Dunham, c’est la diversité et la quantité de produits disponibles. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Le local est très grand et vraiment super bien organisé. Si vous passez par là, n’oubliez pas que la région offre une multitude de produits locaux et qu’elle regorge de microbrasseries, de vignobles et de producteurs de fruits et légumes. Ça vaut vraiment le détour!
En me documentant un peu, j’ai trouvé que plusieurs endroits dans ma région offraient le libre-service. N’hésitez pas à aller fouiller sur le web pour trouver celui le plus près de chez vous!
Pour en connaître plus sur la Coop de solidarité Les Jardins du pied de céleri, visitez son site Internet. Pour lire d’autres articles de cette auteure, cliquez ici.
Révision : Mélanie Trudeau