Février, le mois de l’inscription scolaire

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Pour moi, le mois de février n’a jamais vraiment eu de signification particulière. Outre pour la Saint-Valentin et les petits cœurs à la cannelle, c’était un mois d’hiver parmi tant d’autres… Mais cette année… Cette année, février représente l’insécurité, l’inconnu, la fierté et l’excitation. Eh oui! Toutes ces émotions contradictoires en même temps… Si vous êtes, comme moi, parent d’un enfant de 5 ans, vous aurez probablement compris pourquoi je vis ce merveilleux mélange d’émotions : l’inscription à l’école… Plus précisément, l’inscription de mon premier enfant à la maternelle.

Crédit photo : Marily Guay pour Mamans avec opinions

L’inscription à la maternelle

Je vois depuis plusieurs mois mon fils attendre ce moment avec impatience, mais moi, même si je suis persuadée qu’il entrera dans ce monde de grands avec tous les outils nécessaires pour réussir, j’ai peur… Peur de toutes ces heures qu’il passera loin de moi, peur de tous ces défis qu’il affrontera sans moi, peur de perdre mon petit gars à moi.

Pas facile le changement

Outre le fait que mon cœur de maman poule sera chamboulé, il en sera de même pour mon rythme de vie, ma petite routine bien établie. Il faut comprendre que depuis toujours, j’ai la chance de n’avoir aucun autre arrêt à faire le matin, puisque j’amène mes enfants à la garderie où je travaille. Désormais, je ferai partie, malgré moi, de ceux qui doivent faire « la run de lait » matin et soir. Ça, je peux l’accepter, mais quand je calcule le nombre d’heures que mon fils devra passer à attendre qu’on vienne le chercher au service de garde, j’en ai le cœur tout à l’envers. Bien sûr, il ne sera pas le seul; bien sûr, on va s’habituer. La petite enfance ne pouvait pas toujours durer. Je me console en me disant qu’il me reste encore quelques mois pour en profiter ou trouver un moyen pour arrêter le temps (je mise plutôt sur ça !).

Comme une bonne maman, je n’en dirai pas un mot à fiston. Je vais l’encourager et être aussi, sinon plus, excitée que lui de magasiner ses nouveaux articles scolaires. J’appréhende le moment où il montera seul dans l’autobus jaune avec son sac d’école beaucoup trop gros pour lui. Assurément, à ce moment, j’aurai les yeux pleins d’eau et je les essuierai en cachette encore une fois.

La fierté d’une maman

Je sais, je suis peut-être un peu intense. Après tout, ça ne doit pas être si pire que ça (rassurez-moi!). L’entrée à l’école n’est qu’une étape à traverser parmi tant d’autres. C’est un pas de plus vers l’autonomie, et au fond, j’en suis fière! Fière du garçon que tu deviens et que tu deviendras, mais surtout fière que toi, du haut de tes 5 ans, alors que tu sautes à pieds joints dans cette aventure d’une façon bien plus courageuse que ta maman.

Fonce mon grand, tout un monde t’attend!

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Révisé par : Mélanie Paquin

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