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Livre: Les mots qu’il me reste

Cher journal, ils m’ont tout pris…

Voilà comment s’entame l’histoire.  Une fillette Anishinabée, Violette, a dû partir en train loin de sa famille pour vivre dans un pensionnat.  Elle n’a pas le droit de parler sa langue d’origine, ni de garder quoi que ce soit de sa vie d’avant.  On lui donne ses nouvelles affaires et de nouveaux vêtements étiquetés avec le numéro 75.

Le pensionnat

Elle est bien nourrie, est logée, mais on lui a quand même arraché une partie d’elle…  Les règles sont différentes, sévères.  On lui a donné un cahier qu’elle cache et dans lequel elle raconte ses journées au pensionnat et à l’école.  La vie n’est pas toujours facile et elle doit apprendre et comprendre des choses dont elle ignorait l’existence.  Elle correspond avec sa famille, mais tout son courrier est lu, et, ne sachant si elle pourra garder ses lettres, elle les transcrit dans son journal secret.

Basée sur une histoire vraie, ce roman fait réfléchir sur ce qui se passait il n’y a pas si longtemps.  En effet, dans les années soixante, l’époque où se déroule l’histoire de ce volume, les enfants vivaient au pensionnat, mais fréquentaient désormais l’école publique, se mêlant à la population locale.  Le dernier pensionnat a fermé en 1998.

Mon opinion

J’ai trouvé intéressant de savoir ce qui s’était passé si près de nous.  Et je suis triste pour ces enfants des Premières Nations, métis et inuit, qui ont dû vivre un tel chamboulement dans leur vie.  Ayant moi-même des origines Amérindiennes, cette histoire me pousse à vouloir mieux connaître par où mes ancêtres sont passés pour que je sois où je suis aujourd’hui.

Photo : Myriam pour Mamans avec opinions

BON À SAVOIR: J’ai reçu, et ce, tout à fait gratuitement le livre «Les mots qu’il me reste»par les Éditions Scholastic, mais mes articles ne sont pas commandités par cette maison d’Édition.  Mon opinion est donc sincère et vraie.

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