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Le deuil animalier

Perdre un membre de la famille
par Mélanie L.

Lorsque nous avons dû faire euthanasier notre cher Diablo, notre gros chat gris de presque 4 ans, il y a quelques années, notre monde a basculé… Suite à son décès, je m’enfermais régulièrement dans ma chambre pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Lorsque mon mari revenait de travailler, je me plongeais profondément dans mes études afin d’éviter d’en discuter. En autobus (à l’époque j’étais étudiante en Éducation Spécialisée), je tombais anormalement dans la lune. Au travail, j’allais couramment m’essuyer les yeux aux toilettes.

Pour plusieurs, ça peut sembler illogique, incompréhensible, anodin ou même bizarroïde, mais pour moi, la douleur était bel et bien réelle. J’étais en deuil. Je venais de perdre la petite boule de poils dont j’avais tant rêvé et qui m’accompagnait dans mon quotidien depuis presque 4 ans. Je vivais mon premier deuil animalier.

À cet instant, j’ai compris la différence entre “acheter un animal” et “adopter un animal”. En ce qui concerne Diablo, nous l’avions évidemment adopté, cajolé, aimé comme un fils. Il avait sa place, bien à lui, au sein de notre famille. Il était mon ami, le frère que je n’ai jamais eu, mon confident. Avec lui, je pouvais être moi, tout simplement. Sans artifice. Je pouvais le cajoler lorsque j’en avais envie ou que j’en ressentais le besoin (moment difficile, peine, découragement), il pouvait venir se frotter contre moi lorsqu’il avait besoin d’attention ou qu’il voulait des câlins. Bref, c’était une relation à double sens. Donnant, donnant. Qui était bénéfique à chacun.

Récemment, nous avons dû revivre une situation semblable avec le hamster nain Winter White du nom de Princesse de ma fille et je dois avouer que ça a été encore plus difficile, car en plus de devoir surmonter ma peine, d’expliquer le deuil à ma fille, j’ai dû l’aider à apaiser sa peine/sa douleur.

J’espère qu’un jour elle arrivera à surmonter sa peine (son deuil) même si c’est long et difficile à comprendre pour l’instant. Encore aujourd’hui (quelques mois après la perte de son hamster), je la surprends, une larme à l’oeil, à regarder une vieille photo de son amie, de sa soeur, de sa confidente.

Mon amour pour les animaux a toujours existé, mais il s’est évidemment décuplé avec les années. Au grand désarroi de mes parents, qui devaient s’occuper constamment de mes animaux à ma place même si je promettais le contraire et de mon mari qui est allergique à tout ce qui a du poil, je suis une passionnée d’animaux. Tout comme ma fille d’ailleurs…

Si vous souhaitez, vous aussi, vous lancer dans cette belle aventure qu’est l’adoption, vous verrez, vous ne serez pas déçu. Vous trouverez sur Anugo un ensemble de services animaliers situés à Laval et dans les envions. Si vous avez des interrogations ou des inquiétudes, n’hésitez pas à poser vos questions à de vrais professionnels. C’est rassurant et agréable de se sentir encadré.

Vous l’aurez deviné, chez nous on ADORE tout ce qui rampe, marche, vole, saute, grimpe, nage, etc. On aime autant les animaux à poils qu’à plumes ou à écailles. Qu’ils soient carnivores, herbivores ou omnivores, on est attiré vers eux. On ne fait aucune distinction (ou presque) entre les animaux. On les aime tous d’un amour inconditionnel.

Bonne adoption (rencontre) !

BON À SAVOIR : Cette article est commandité, mais mon opinion est sincère et vraie.

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